• L’Étrange histoire de Benjamin Button

    2025-5

    L’Étrange histoire de Benjamin ButtonF. SCOTT FITZGERALD

    L’Étrange histoire de Benjamin Button

    The Curious Case of Benjamin Button/ l’Étrange histoire de Benjamin Button.

    (1922)

    Présentation, traduction et notes de Dominique Lescanne.

    Éditions Pocket. Bilingue - Langues pour Tous 2009

    89 pages.

    F. Scott Fitzgerald (1896-1940), s’inspirant d’une remarque de Mark Twain selon laquelle le meilleur de la vie serait le début et le pire, la fin, entreprend dans cette nouvelle de dérouler à rebours la vie de son héros.

    Benjamin Button naît en 1860 sous l’aspect d’un septuagénaire, provoquant un choc à son père, Roger, Président-Directeur général de la Société Roger Button, Quincaillerie en gros, ainsi qu’au personnel de la clinique et à la ville de Baltimore. La layette prévue ne faisant pas l’affaire, Roger Button lui achète des habits d’adolescent, tout en le traitant comme un bébé. Benjamin prend de l’âge, Roger lui offre des jouets avec lesquels il fait semblant de s’amuser, tout en lisant en cachette l’Encyclopedia Britannica et en fumant les havanes de son père. Après un passage par l’université, Benjamin entre en 1880 dans la société Burton. Son père l’introduit dans la bonne société et lors d’un bal, il tombe amoureux d’Hildegarde, fille du général Moncrief, qui n’aime que les hommes de cinquante ans – ce qui ne saurait mieux tomber ! Malgré l’opposition du général, Hildegarde épouse Benjamin. Lorsque leur fils, Roscoe, a 14 ans, Benjamin prend les rênes de la société familiale ; il fait de très bonnes affaires, ce qui lui vaut l’adoration de son père et la réconciliation avec le général dont il a financé l’édition d’un livre en 20 volumes sur la Guerre de Sécession. Ici se place une période d’équilibre entre l’âge et l’aspect physique de notre héros. Le rajeunissement continue et Benjamin, s’ennuyant auprès d’Hildegarde, s’engage dans la guerre contre l’Espagne et en revient couvert de médailles. Plein d’énergie, il est saisi d’une fringale de sorties. En 1910, lorsque Roscoe prend la succession de la quincaillerie, Benjamin retourne à l’université où il s’illustre dans l’équipe de football, jusqu’à ce qu’il soit trop petit et se mette à lire des ouvrages pour adolescent. La chute se poursuivant, en 1920, lorsque naît le premier enfant de Roscoe, la nourrice s’occupe d’abord des deux enfants et ensuite uniquement de lui.

    « Puis tout devint noir, et son berceau blanc, comme les visages troubles qui s’agitaient au-dessus de lui, et le goût du lait chaud et sucré disparurent à jamais de son esprit. » (89)

    Ce texte, parfait nonsense littéraire, fait partie des œuvres les plus célèbres de l’auteur. L’histoire révisée a fait l’objet d’une adaptation cinématographique par David Fincher, en 2008. Le livre présente un côté artificiel lourd, tout est tellement prévisible qu’on s’ennuie, ça pue la fabrique. Il faut faire l’effort de visualiser, en imaginant des péripéties, certaines scènes amusantes pour s’arracher un petit sourire.

    . . . . .

    Note sur la traduction. Le texte français, consulté en cas d’incertitude, peut être considéré comme un exemple parfait de mauvaise traduction, le traducteur alourdissant toujours le passage posant problème avec des ajouts inutiles censés l’expliciter.


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